Planet Python Fr

Previous [1] Next

2022-01-18

AFPy - Emplois

[Lili.ai] Opportunité Post-levée: On cherche un Senior full stack Python!

Belle subvention de 2.5M€ + Top team + Top clients = Superbe opportunité

by AFPy - Emplois at 2022-01-18 14:57

2022-01-12

AFPy - Emplois

Freelance Python / Django / DRF - Projet Espace Client BTP / B2B

Dans le cadre de l'évolution d'un projet d'espace client dans le domaine du BTP (location d'équipements de chantier, B2B), je cherche un freelance python (python3.9, django, django rest framework) pour compléter l'équipe autonome de développement constituée de 2 développeurs (un front, un back), un designer et un lead dev (fullstack, y compris infra). Le front communique avec le back via son API REST (django rest framework) et une interface d'admin django est présente pour aider les équipes support. La version initiale du projet a été développée il y a un an par une équipe similaire, avec une excellente couverture de tests (chaque feature est testée), et les développements seront réalisés selon de bonnes pratiques : tests systématique, intégration continue, déploiement continu par branche, services conteneurisés et déployés sur google cloud, sprints hebdomadaires comprenant définition de la roadmap, estimation, développement, livraison, démo et rétrospective. Le projet se déroule de février à avril 2022, full remote, full time, en freelance (facturation mensuelle).

by AFPy - Emplois at 2022-01-12 12:11

2022-01-10

AFPy - Emplois

Développeur·euse Python/Django

Entr'ouvert a du succès et grandit au rythme de son chiffre d'affaires. Nous cherchons actuellement un·e développeur·euse Python/Django.

by AFPy - Emplois at 2022-01-10 14:50

2022-01-03

AFPy - Mastodon

AFPy: “Bonne année 2022 ! Toute l'ass…”

Bonne année 2022 ! Toute l'association vous souhaite une nouvelle année avec 🐍 en espérant vous retrouver lors d'une prochaine @PyConFR !

Et qui dit nouvelle année dit adhésion, rendez-vous sur afpy.org/adherer pour renouveller la votre !

by AFPy - Mastodon at 2022-01-03 07:17

2021-12-25

Linuxfr.org

Python pour la fin de l’année 2021

En 2019 Oliver commençait une série de dépêches sur le langage Python, série qu’il nous promettait pour la rentrée 2019. Divers aléas ont fait que cette série n’a pu être terminée qu’en juin 2021.

Et, comme cela forme un tout cohérent et qu’il y avait, dès le départ, l’idée de les réunir, l’aboutissement est un, en fait plutôt deux epub qui compilent les dépêches et leurs commentaires parce que la maison ne se refuse rien. Ils sont sur un dépôt github avec les images de couvertures en version svg et png. Idéalement, ils devraient être sur un dépôt plutôt LinuxFr que celui-là.

Vous n’échapperez, évidemment, pas aux petits secrets d’ateliers en fin de dépêche.

Les pages de couverture

Sommaire

Un grand merci pour commencer

Merci à toutes les personnes qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à ces dépêches, ou qui les ont commentées. Cela forme un corpus précieux qui réunit à la fois l’aspect didactique et les expériences.

Un merci tout particulier à :

  • Oliver qui a commencé la série ;
  • nokomprendo qui est l’auteur principal du chapitre 5 sur Nix (et Guix) ;
  • et à Philippe F. qui a terminé la série.

Sans oublier le remotivateur, j’ai nommé : tisaac.

Le, ou plutôt les livres électroniques

Les sujets traités

Vous retrouverez les liens en bas de la page, mais une présentation succincte s’impose. Donc, on commence par la popularité de Python (idéalement j’aurais dû mettre ça à jour, mais bon), pour dire ensuite au revoir à Python 2.

Après ces préliminaires, si je puis dire, on aborde le logiciel sous forme de tutoriels Installation, Py Pyenv, Nix et Giux, Pip et Pipx, les environnements virtuels et Pipenv. La dépêche sur le formateur de code est un retour d’expérience sous forme d’un dialogue à deux voix entre Oliver et Philippe F.

Et enfin, pour conclure en beauté, il y a une série d’entretiens d’utilisateurs du langage. Chacun avec une utilisation, et donc une expérience différente.

Une compilation commentée

On a ainsi la compilation de la série de dépêches plus les commentaires. Les commentaires n’ont, toutefois, pas été tous été repris, pas uniquement par volonté de censure de ma part, mais était-il nécessaire de garder une série de commentaires portant sur une coquille ou complètement hors-sujet ? Ce qui, au final fait très très peu de commentaires en moins (dont des miens soit dit en passant). En revanche, tous les avatars sont partis à la trappe, c’est comme ça1. J’ai opté pour ajouter un titre « Commentaires », balisé <h2> et d’insérer des filets (que je ne vois pas sur ma liseuse) entre chaque bloc de commentaires pour les différencier. La balise <h2> permet d’arriver directement sur les commentaires.

Par ailleurs, les seules images purement décoratives qui ont été gardées sont celles des entrées de chapitre sur lesquelles est basée la couverture des livres, soit dit en passant.

Il n’y a plus qu’une seule table des matières qui les réunit toutes. J’ai également supprimé des informations redondantes (licence par exemple) ou dépassées (PyConFR de 2019).

Le résultat final est très sûrement perfectible.

Des ? Pourquoi deux fichiers epub ?

Sur ma liseuse, les tableaux de la première dépêche sur la popularité de Python ne rendaient pas du tout et étaient illisibles. J’ai donc fait deux versions, identiques, à cela près qu’il y en a une qui a les tableaux, comme des tableaux et l’autre pour laquelle ils sont en texte, ce qui les transpose dans l’autre sens pour une meilleure lisibilité. Les classements en colonne par année et en ligne pour les langages, c’est bien quand il s’agit d’un tableau. Pour le texte, il vaut mieux avoir une ligne par année.

De cette façon, en plus c’est plus lisible pour les personnes qui ne peuvent pas lire avec leurs yeux. Et ça me paraît extrêmement important.

Où il est question de licence

Les dépêches et les commentaires d’Oliver sont sous licence CC0. Celle par défaut de LinuxFr.org est la licence CC-BY-SA 4 (Attribution ― Partage dans les mêmes conditions). Les epub sont donc sous cette dernière licence, ce qui me paraît un bon compromis.

Dans la fabrique des epub

Les logiciels utilisés

Pour arriver au résultat, j’ai utilisé l’extension pour Firefox Save as eBook dont j’avais touché deux mots ici-même en septembre 2020 et sélectionné le texte (dépêches plus commentaires) pour chaque dépêche. Ça a généré un fichier epub de base mais pas du tout communicable en l’état pour plusieurs raisons outre les éléments déjà donnés :

  • il y avait la « décoration » LinuxFr : notes, le couple pertinent-inutile, plus les « Discuter », etc. qui n’avaient plus, de mon point de vue, aucun intérêt en dehors du site ;
  • il fallait ajouter les fichiers images (qui, sinon n’apparaissent pas sur l’epub, ou nécessitent une connexion) ;
  • plus quelques fautes ici et là (je n’ai pas la prétention d’avoir tout corrigé).

Sans parler des titres des chapitres qui avaient besoin d’être homogénéisés. Et enfin, le fichier généré n’est pas terriblement bien formé apparemment. Il a fallu donc utiliser Sigil (formidable éditeur epub) pour corriger tout ça. Et, évidemment, la postface, les remerciements et la transposition des tableaux en texte ont été faits à partir de LibreOffice. La couverture, quant-à-elle a été concoctée avec Inkscape.

Travailler dans Sigil deux trois astuces

Petit rappel et au cas où : un fichier epub c’est en fait une collection de fichiers texte, ici un par chapitre, images, styles, etc. Le tout dans des dossiers bien spécifiques. Donc, quand on navigue dans Sigil pour modifier un epub, on navigue par fichier texte.

Pour tout dire, j’ai vraiment fait la connaissance de l’éditeur d’epub avec ce travail. Les éléments ci-dessous ne sont là que pour vous donner une idée de comment moi je l’ai utilisé.

Sigil a des boites détachables, comme Inkscape par exemple, je trouve ça très pratique avec deux écrans. Le principal avec le fichier à travailler, le Navigateur et la Prévisualisation dans l’autre ainsi que la boite Insérer un caractère spécial, très utile notamment pour les espaces insécables. En effet, on ne peut pas utiliser le clavier pour ça, à moins d’écrire le code html. Cela dit, avoir des connaissances de base en html est plutôt utile, ça permet de gagner du temps.

Je suggère très fortement de commencer par ouvrir l’Éditeur de métadonnées (menu Outils ou touche F8), en indiquant la langue (par défaut, chez moi c’est l’anglais apparemment), vous pourrez utiliser le module adéquat de correction orthographique (s’il y a du code, ce n’est pas forcément très utile) et en profiter pour donner un titre au document (dc:title), ainsi que d’indiquer le nom de l’auteur (dc:creator, ici j’ai mis « Collectif », c’est mieux qu’inconnu) et, éventuellement, l’éditeur (dc:publisher, ici LinuxFr.org). On peut en ajouter d’autres2. Ces métadonnées sont vraiment importantes.

On peut utiliser les fonctions de recherche et de remplacement soit par fichier, soit pour tous les fichiers.

Revoir la table des matières est également indispensable, ne serait-ce que pour lui donner son nom, chez moi c’était « Table of Contents », pour un livre en français, ça ne sonne pas terrible. Noter que, quand on la génère, on peut sélectionner les niveaux retenus.

Pour les images, il faut commencer par les ajouter dans le dossier Images via le Navigateur et ensuite on peut les insérer dans le fichier texte sur lequel on travaille. Et, c’est aussi dans le Navigateur qu’on réorganise l’ordre des chapitres et on met la table des matières où on veut (par défaut elle est en deuxième position, je l’ai déplacé tout à la fin). Curieusement, si Sigil accepte les images au format svg pour les illustrations, il les refuse pour la couverture.

Et, évidemment, le logiciel est capable de corriger un fichier epub pas très correct.

Transposer les tableaux

J’imagine qu’il est possible de faire un script pour ça, mais j’en serais bien incapable. Donc la procédure que j’ai utilisée, plus rapide à faire qu’à décrire :

  1. copie du tableau à partir de la dépêche ;
  2. collage dans Calc puis à nouveau copie de ce tableau dans Calc ;
  3. toujours dans Calc, collage transposé ;
  4. ajout des colonnes supplémentaires là où il faut, pour ici ajouter le rang du langage, les balises (ici <p>et </p> pour chaque ligne mais aussi <b> et </b> pour la mise en relief), rentrer le premier élément d’une colonne (par exemple le numéro avec les fioritures pour la lecture), sélectionner les cellules de la colonne et faire un Ctrl + D pour que tout ça se recopie vers le bas ;
  5. copier et coller sans mise en forme le tableau dans Writer pour le transformer en texte ;
  6. copier le texte obtenu et le coller dans Sigil.

La question finale

Il y en aura d’autres ?

Non !

Sur ce bonne lecture et bonne fin d’année.


  1. Il aurait peut-être été intéressant de les garder, malgré le travail supplémentaire que cela impliquait de les ajouter, si tout le monde avait eu un avatar personnalisé. Ce qui n’est pas le cas. 

  2. DC : pour métadonnées du Dublin Core qui traite de la description des ressources informatiques. 

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

by Ysabeau,Nils Ratusznik,palm123 at 2021-12-25 19:07

2021-12-16

Linuxfr.org

Décès de Fredrik Lundh (Effbot), auteur des bibliothèques PIL et Tkinter

Fredrik Lundh était un contributeur Python ayant créé les bibliothèques de traitement d’image PIL et de GUI Tkinter. Il était connu pour avoir mis en ligne le site de tutoriel effbot.org couvrant ces bibliothèques. Son décès a été annoncé le 10 décembre 2021 sur la liste de diffusion des développeurs principaux du langage Python.

Fredrik Lundh a été un contributeur influent des débuts du langage Python et a beaucoup participé à la promotion de ce langage à travers l’édition de diverses bibliothèques et par l’aide qu’il apportait sur Usenet comp.lang.python aux débutants aussi bien qu’aux utilisateurs avancés.

Il a cofondé dans les années 90 une des premières startups Python « Secret Labs AB » au sein de laquelle il a développé entre autres, l’IDE PythonWorks. En 2001, il a publié chez O'Reilly « Python Standard Library » dans le but de fournir une documentation testée et précise de tous les modules de la Python Standard Library, avec plus de 300 exemples de scripts annotés utilisant les modules.

Guido van Rossum dans son hommage destiné à toute la communauté des développeurs Python termine avec ces mots : « Il va nous manquer ».

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

by volts,Yves Bourguignon,Nÿco,Ysabeau,Barnabé,Naone at 2021-12-16 19:58

2021-12-11

Linuxfr.org

WhosWho : le trombinoscope facile

WhosWho est un logiciel permettant de réaliser facilement des trombinoscopes, comme utilisés dans les collèges, lycées ou universités. Fonctionnant sur Linux, il est codé en Python, utilise GTK3, s’appuie sur ImageMagick pour la mise en page et sur OpenCV pour le recadrage automatique des photos.

Logo WhosWho

Sommaire

Le besoin

J’ai travaillé quelques années dans un lycée agricole. La réalisation des trombinoscopes se faisait à mon arrivée par un logiciel propriétaire, dont le rôle de base est de simplifier la gestion d’un domaine Active Directory : on lui donnait la liste des élèves au format CSV, et pour chacun on pouvait fournir une photo. Ça marchait plutôt bien mais :

  • il fallait une photo du visage de chaque élève, correctement cadrée. Ça a l’air tout simple mais ce n’est pas forcément évident : les photos d’identité fournies à l’inscription sont souvent trop anciennes, donc il faut reprendre en photo tous les élèves, dont la moitié préfère se cacher sous une table plutôt que d’être pris en photo ;
  • il fallait sélectionner manuellement (oui, avec la souris) la photo pour chaque élève ;
  • c’est un logiciel non libre :-(

Et puis un jour ce logiciel fut abandonné, il fallait trouver une alternative. Le besoin me semblait simple (comme souvent me direz-vous), mais les logiciels libres y répondant n’étaient pas nombreux… En fait, je n’en ai trouvé qu’un : block_faces, un module pour l’environnement d’apprentissage Moodle. C’est probablement une bonne solution, mais je rêvais d’une solution dans l’esprit « KISS » donc je n’ai même pas pris le temps de l’essayer.

La technique

ImageMagick

J’ai eu la bonne idée d’aller voir du côté d’ImageMagick, que je connaissais de réputation comme « le couteau suisse » du traitement d’image, et j’y ai trouvé exactement ce dont j’avais besoin : la commande montage.

montage permet de mettre en page des images avec des labels, en précisant assez finement la géométrie de l’ensemble. Exemple tiré du lien précédent :

montage -label %f -frame 5 -background '#336699' -geometry +4+4 rose.jpg red-ball.png frame.jpg

Ce qui donne, à partir des images rose.jpg et red-ball.png le résultat suivant (ici le label est %f, soit le nom de l’image) : exemple_ImageMagick

En parcourant la documentation d’ImageMagick, je découvrais dans la foulée un autre utilitaire fort utile, convert, qui non seulement permet de changer le format d’une image (pour passer de JPG à PDF par exemple) mais aussi de la redimensionner (ou même d’appliquer d’autres effets si l’envie vous en prend).

Malgré mon peu de compétences en programmation, l’idée de faire un petit logiciel répondant à mon besoin devenait envisageable. Je décidais de me lancer avec Python.

OpenCV

À mon propre étonnement, j’arrivais assez vite à quelque chose de fonctionnel. Grisé par le succès, je rêvais maintenant que mes photos se recadrent toute seules : je n’arrivais toujours pas à prendre les photos correctement cadrées sur le visage, et faire ça à la main après coup est vraiment fastidieux.

En cherchant de quoi faire de la détection de visage, je trouvais OpenCV. L’utilisation me paraissait très complexe, mais je tombais heureusement sur la bibliothèque Python Willow qui simplifie à l’extrême le traitement d’image de base (rotation, découpe…) et la détection de visage.

Le résultat

Après l’ajout d’une interface graphique en GTK3 (fastoche ; hum…), WhosWho était né !

capture d’écran

Il suffit de lui fournir un répertoire contenant les photos des élèves et, idéalement, un fichier CSV contenant leur nom et prénom (l’ordre des élèves dans le fichier CSV devant correspondre à l’ordre des photos lorsqu’on les trie par nom de fichier).

WhosWho a été conçu pour s’adapter aux cas d’usage qui me semblaient habituels :

  • on peut changer l’intitulé du trombinoscope ;
  • on peut préciser qu’un élève n’a pas de photo, et une image « par défaut » sera utilisée (on peut d’ailleurs la changer si on le souhaite) ;
  • il est possible de corriger ou d’aider à la reconnaissance des visages, qui n’est pas parfaite (et même très étonnante parfois) ;
  • différents formats sont possibles, en 150 et 300ppp :
    • A4, portrait, 4x5
    • A4, portrait, 5x6
    • A4, landscape, 6x4
    • A4, landscape, 7x4
    • A3, portrait, 6x8
    • A3, landscape, 9x6
  • on peut choisir de trier les élèves par nom ou par prénom ;
  • si l’utilisation d’un fichier CSV est trop complexe pour l’utilisateur, il est possible de s’en passer complètement.

Les perspectives

Je pense être le seul à me servir de ce logiciel, une fois par an, pour quelques trombinoscopes d’une université. Je suppose que le code est très mal structuré, mais je n’ai pas les compétences et encore moins le temps pour améliorer ça. Ça n’empêche que je suis sûr que ce logiciel pourrait profiter à d’autres presque en l’état, si deux défauts étaient corrigés :

  • bien qu’internationalisé, aucune traduction n’est publiée (le français est fait mais pas commité) : je voulais utiliser Weblate pour faciliter le travail des traducteurs, mais n’ai pas eu le temps de le faire ;
  • la méthode d’installation actuelle via pip est trop compliquée pour beaucoup de monde. J’avais fait la promotion de WhosWho sur la liste de diffusion debian-edu dans l’espoir de voir apparaître un paquet Debian, mais sans succès. J’ai tenté de créer un paquet Flatpak pour le distribuer via Flathub, mais je suis resté coincé sur une erreur de nom d’application et d’icône manquante…

Si vous avez des compétences sur l’un de ces sujets et l’envie d’aider, n’hésitez pas à me contacter !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

by YvanM,Ysabeau,Benoît Sibaud at 2021-12-11 10:37

2021-12-04

Linuxfr.org

flatlatex et flatlatex-gui

Il y a quelques années, j'utilisais intensivement un petit outil que je trouvais merveilleux: latex-to-unicode. Pour faire simple, c'était un outil minimaliste, qui lançait une petite fenêtre, on lui tapait un peu de maths en LaTeX (par exemple \forall\alpha, \exists\beta, 2\beta=\alpha, et on obtenait ∀α, ∃β, 2β=α dans le presse papier. Bref, un petit outil bien pratique pour mettre un peu d'unicode, sans se rappeller de toutes les tables (il faut être inhumain pour cela).

Sauf qu'il se trouve que cet outil était buggé, il suffisait d'imbriquer un \sqrt et une \frac ou ne serait-ce qu'un \mathbb sur la même ligne qu'un \frac et ça déconnait. De plus, le parser n'était pas vraiment conforme au LaTeX (par exemple, il fallait faire un \frac{a}{2} et on ne pouvait pas se contenter d'un \frac a2 comme en LaTeX.

Quand un outil est buggé, il suffit de contribuer me direz-vous. J'ai essayé de rentrer dans le code, mais j'ai échoué. Que faire ? En faire un soi-même.

Après avoir vu plein de trucs marrants au 33C3, (et ayant jeté la première ligne sur une illumination pendant la conf), sur le trajet retour (le train c'est bien, mais long), je me suis attelé à l'écriture d'un convertisseur de maths en LaTeX vers Unicode. flatlatex était né. En quelques centaines de lignes, j'avais un outil fonctionnel pour convertir des maths simples en LaTeX vers de l'unicode:

\because\ X\sim\mathcal P(\lambda),\; \therefore\ \forall k\in\mathbb N, \mathbb P(X=k) = \lambda^kexp(-\lambda)/(k!)

qui donne ∵ X∼𝓟(λ), ∴ ∀k∈ℕ, ℙ(X=k) = λᵏexp(-λ)/(k!), ce qui n'est pas dégueulasse il faut l’admettre.

Cet outil n'était alors qu'un bout de code python, pas forcément très utilisable, mais ça marchait.

Quelques heures plus tard, un ami bien plus compétent en python que moi, (surtout à l'époque où je travaillais plus dans d'autres langages) m'aida à mettre tout en forme pour en faire un module propre, ayant sa place sur pypi.

Et donc, dans les premiers jours de 2017, un outil de conversion confidentiel (bien que public) de maths en LaTeX vers unicode était né. Seulement utilisable en tant que module python certes, mais je l'utilisais, et j'ai abandonné à cet instant latex-to-unicode.

Quelque temps plus tard (je ne me souviens plus des dates exactes), un autre ami bien plus compétent que moi en packaging (et impliqué dans debian) proposa de faire une CLI (à coup d'argparse) et de packager le module et sa CLI dans debian, ce fût chose faîte.

Et cela en resta là, pour quelques années. J'utilisais mon propre outil en CLI, et sous forme de module, et je ne suis pas certain qu'il ait servi à d'autres que moi, sans faire de bruit. J'ai corrigé quelques bugs de temps en temps, mais c'était du détail.

Il y a un peu moins d'un an, j'ai appris que flatlatex était utilisé dans un outil expérimental de génération de rendu de documentation, j'ai une oreille qui a bougé pendant ¼ de secondes, puis c'est tout.

Puis, il y a environ une semaine, je me suis rappelé tout d'un coup, à quel point latex-to-unicode était pratique, c'est qu'il avait une petite interface, et que utiliser flatlatex en CLI n'était vraiment pas pratique (car bon, il faut avouer que escaper tous les \, ça devient vite barbant). Je me suis dit que faire une petite GUI sur le même principe, ça ne devait pas être très dur.

Étant très mauvais en GUI (ce n'est que la seconde GUI que je dev en python, et la troisième GUI de ma vie en tout, pour plus d'une centaine de petits outils en CLI), sachant que je n'aime pas ça, je suis tout de même content du résultat. J'ai obtenu flatlatex-gui, que j'ai aussitôt mis sur pypi.

(Et c'est au passage que j'ai découvert que flatlatex avait une rev-dep sur PyDetex, qui est un outil similaire, mais qui ne vise pas que les maths, et qui est moins simple d'usage que la petite GUI.

En tout, j'aurai donc mis 5 ans à faire un outil qui remplaçait l'outil précédent que j'utilisais. J'ai atteint mon but, et en faire un petit journal sur dlfp m'a paru une bonne idée.

Aller, quelques petits trucs en unicode pour la route:
- ℙ( μ∈[X̅±1.96σ] ) = 1-α, car Φ⁻¹(1-ᵅ⁄₂)=1.96
- 𝕆𝕟 𝕡𝕖𝕦𝕥 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡𝑒𝑟𝑒𝑠 𝓭𝓮𝓯𝓲𝓷𝓲𝓼 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝔩𝔢 𝔰𝔱𝔞𝔫𝔡𝔞𝔯𝔡 𝔘𝔫𝔦𝔠𝔬𝔡𝔢

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

by jben at 2021-12-04 19:20

2021-12-03

Linuxfr.org

Sortie de Tryton 6.2

Le 2 novembre dernier est sortie la version 6.2 de Tryton un progiciel de gestion intégré (ERP). Cette nouvelle version supportée un an apporte son lot de correctifs et intègre pas moins de 13 nouveaux modules dont une base pour la gestion d’un POS et l’intégration avec Shopify.

Comme d’habitude, la migration depuis les versions précédentes est prise en charge (et pour la première fois depuis 5 ans, il n’y a aucune opération manuelle à faire).

Tryton

Tryton est un progiciel de gestion intégré — communément appelés PGI ou ERP — modulaire basé sur une architecture trois tiers écrite en Python (et un peu de JavaScript). Il vient avec un ensemble de plus de cent cinquante modules couvrant la majorité des besoins d’une entreprise (achats, ventes, gestion de stock et de production, facturation et suivi, compatibilité, etc.). Il est accessible via un client Web, une application native ou bien une ligne de commande en Python. Le projet est supervisé par la fondation privée Tryton qui garantit la pérennité du statut de logiciel libre.

Voici une liste non-exhaustive des nouveautés qu’apporte cette version 6.2 (voir l’annonce officielle pour une liste plus complète):

Il est maintenant possible de connecter des boutiques en ligne Shopify avec Tryton. Il suffit de configurer l’URL de Shopify et Tryton poussera automatiquement la définition des produits (avec les images, les catégories et la quantité disponible) qui sont configurés pour être vendus sur cette boutique. Ensuite, périodiquement, il récupérera les ventes passées en créant si nécessaire le client dans la base de Tryton et les paiements. Tryton clôturera la vente sur Shopify une fois qu’elle aura été traitée.

Une gestion d’images a été ajoutée sur les produits et variants. Les images sont accessibles publiquement. La taille souhaitée peut être passée comme argument et Tryton la redimensionnera à la volée et la gardera en cache. Des cases à cocher permettent de définir des filtres d’usage. Par exemple, le filtre « Web Shop » limite l’usage aux web shops de Tryton.

La gestion de budgets est prise en charge. Ils peuvent être définis autant sur les comptes comptables (par année ou période fiscale) que sur les comptes analytiques (par dates). Plusieurs budgets peuvent être définis pour la même période avec, par exemple, un scénario optimiste et un autre pessimiste. Un assistant permet de dupliquer un budget existant en appliquant un facteur. Ensuite, on peut comparer les montants budgétisés au réel.

Un nouveau module ajoute les bases pour supporter les points de ventes. Il gère l’enregistrement des paiements (avec calcul de la monnaie à rendre), met à jour le stock et la comptabilité. Les paiements par cash sont vérifiés par session et par poste. À la clôture d’une session, on peut transférer une partie du cash de la caisse par exemple en banque.

En plus du support des transporteurs UPS et DPD, cette version ajoute MyGLS et Sendcloud pour l’impression d’étiquettes de transport. Sendcloud est particulièrement intéressant puisque c’est une plateforme qui supporte plus de 35 transporteurs.

Tryton pouvait déjà récupérer automatiquement les taux de changes de la Banque Centrale Européenne. Maintenant, il supporte aussi ceux des banques nationales de Roumanie et de Serbie.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

by Cédric Krier,Maxime Richez,palm123,Benoît Sibaud,Florent Zara,Xavier Teyssier at 2021-12-03 09:40

2021-12-01

AFPy - Emplois

CDI Developpeur Python/Rust (100% télétravail)

On porte une application orienté cryptographie de Python à Rust, ça t'intéresse ? ;-)

by AFPy - Emplois at 2021-12-01 16:00

2021-11-28

Human coders

Quelques outils pour gérer les dépendances Python.

Il est fréquent de retrouver dans les projets python une liste impressionnante de dépendances qui deviennent rapidement ingérable. Il est inutile de lister toutes les dépendances de second, voir de troisième niveau. J’imagine parfaitement comment on arrive à ce genre de résultats : on lance la commande pip freeze > requirements.txt


Commentaires
L'article Quelques outils pour gérer les dépendances Python. a été posté dans la catégorie Python de Human Coders News

by Stéphane ROBERT at 2021-11-28 23:24

Previous [1] Next